CAN 2023 (Tournée de mobilisation) : Le MOJEFS à l’assaut de 30 villes de l’intérieur du pays

Premier mouvement des supporters de Côte d’Ivoire, le Mouvement des Jeunes pour le Développement du Football et Sports Associés (MOJEFS) entend s’appuyer sur ses sections des villes de l’intérieur du pays pour réussir le pari de la mobilisation pour la CAN 2023.
En effet, à un mois de ce grand rendez-vous continental, Thierry Martin Ziki et son équipe ont décidé de sillonner 30 communes afin d’y installer officiellement les sections, pour certaines villes, de présenter le plan de mobilisation pour d’autres.
Il s’agit des villes hôte de la CAN à savoir San Pedro, Korhogo, Bouaké, Yamoussoukro ainsi que 5 de leurs localités environnantes.
La tournée a d’ailleurs débuté mardi dernier dans la Nawa. « Nous voulons mobiliser nos sections, leur expliquer le bien-fondé de notre démarche. La jeunesse doit jouer sa partition pour le développement du football et du sport en général », a d’abord expliqué le président du MOJEFS Thierry Martin Ziki lors d’une conférence de presse.
Outre les sections, le MOJEFS rencontrera la jeunesse des différentes communautés qui vivent en Côte d’Ivoire, les autorités et operateurs économiques, et les cadres de région.
« Nous sommes tous concernés. Nous rêvons d’un sacre des Eléphants à domicile. Nous voulons aussi un engouement total qui pourra rejaillir sur le football local. Nous voulons profiter de cette CAN pour mettre en avant la cohésion sociale et l’integration entre peuple », a-t-il ajouté.
Crée en aout 2020, le MOJEFS s’est déjà illustré en termes de mobilisation à plusieurs reprises. Le cas le plus palpant est la grosse mobilisation réussi lors du derby Asec-Africa en octobre 2020. « Notre forces est que nous sommes plus de 80.000 membres. Nous menons toutes ces actions sur fonds propres. Nous lançons un appel aux autorités et aux institutions sportives. La jeunesse a un très grand rôle à jouer. Nous avons de très bonnes propositions à leur faire pour pallier à cette carence des stades vides » a conclu le président du MOJEFS.
